Les 25 et 26 novembre 2025, la communauté juridique se retrouvait à la Cité des Sciences et de l’Industrie pour la 9ᵉ édition des Rendez-vous des Transformations du Droit, un événement devenu incontournable pour celles et ceux qui s’intéressent à l’innovation dans les métiers du droit.
Pour Doctrine, Top Sponsor 2025, impossible de manquer ce temps fort : deux journées intenses, rythmées par des échanges, des démonstrations, une grande conférence et deux ateliers dédiés aux professionnels du droit. Décryptage de cette édition 2025.
Le rendez-vous annuel de l'innovation en droit
C'est LE salon le plus connu dans l'Hexagone chez les professionnels du droit.
Chaque année, le RDV des Transformations du Droit réunit l’ensemble de l’écosystème juridique. Ce dernier comprend aussi bien ceux qui exercent le droit, que ceux qui contribuent à transformer les métiers du droit : legaltechs, avocats, juristes, directeurs juridiques, enseignants, étudiants, innovateurs publics, consultants ou spécialistes du legal design.
La Cité des Sciences et de l’Industrie, où se tenait cette 9ᵉ édition, a une nouvelle fois servi d’écrin aux débats. Une nouvelle fois, car oui, cet « établissement public de diffusion de la culture scientifique, technique et industrielle », tel qu'il est nommé sur son site officiel, a déjà accueilli les 3ᵉ, 4ᵉ et 8ᵉ éditions.
Dans les amphithéâtres comme dans les allées, une même interrogation traversait les discussions : comment intégrer l’IA juridique dans les pratiques professionnelles sans dénaturer l’expertise et le travail des praticiens ?
Avec près de 4 800 participants sur les deux journées, dont 80 exposants et partenaires, cette édition a été l’une des plus animées depuis la création du salon, d'après les chiffres fournis par les organisateurs : l'association « Open Law, le Droit ouvert » et Le Village de la Justice. Pour comparaison, le salon réunissait 4 300 participants en 2024 et 3 600 en 2023, preuve de l'engouement croissant pour ce rendez-vous annuel.
Deux jours d'échanges au stand Doctrine
Pour rester cohérents avec l'édition précédente, nous avons décidé de réitérer. Même étage, même emplacement... Mais un nouvel habillage, fidèle aux couleurs de Doctrine, qui a visiblement attiré. En effet, au cœur du Village de la Legaltech, le stand 211 n’a pas désempli pendant deux jours.
On compte trois typologies de visiteurs :
- Ceux qui sont déjà utilisateurs, et qui tiennent naturellement à nous saluer et à partager leurs retours d'expérience concrets.
- Ceux qui ne le sont pas (encore ?) et profitent de l'évènement pour découvrir nos outils et comprendre comment notre IA peut s'intégrer dans leur quotidien.
- Enfin, ceux qui sont simplement curieux et sont appâtés par notre stand (ou par le champagne qui s'y trouve, on les comprend 🍾).
Les échanges tournaient généralement autour des mêmes sujets : surcharge de travail des équipes, dossiers volumineux, délais serrés, besoin d’assurer une sécurité juridique constante...
À partir de ces situations concrètes, nos équipes ont montré comment une seule plateforme sécurisée, celle de Doctrine, change le quotidien de plus de 25 000 professionnels du droit répartis dans 4 pays : la France, l'Allemagne, l'Italie et le Luxembourg. Des changements qui s'opèrent sur trois axes : l'analyse, la recherche et la rédaction juridique.
Par exemple, nous avons effectué des démonstrations de Flow Litigate, qui aide les juristes et avocats à maîtriser leurs dossiers, de la collecte des pièces jusqu'à la rédaction de leurs conclusions. Mais aussi de Flow Counsel, qui sécurise leurs contrats, de leur rédaction à leur validation, directement dans leur environnement de travail habituel : Microsoft Word.
Une conférence consacrée aux usages de l'IA, avec des invités de choix
Le premier jour de l’événement a été marqué par notre grande conférence intitulée « L’IA juridique pour analyser, rechercher, rédiger », animée par Hugo Ruggieri, Directeur juridique & affaires publiques, et DPO de Doctrine.
Dans le magnifique amphithéâtre Gaston Berger, Hugo a mis en évidence plusieurs tendances marquantes sur l'année 2025. Particulièrement le fait que l'usage de l'IA ne fait qu'augmenter chez les professionnels du droit : ils sont environ deux tiers à l'utiliser de manière hebdomadaire ou même quotidienne.
Autre constat : le souhait de ces professionnels de ne plus multiplier les outils pour réaliser toutes leurs tâches, mais de disposer d'une unique plateforme, dans laquelle toutes les étapes de leur travail (compréhension d'un dossier, recherche d'informations et rédaction de documents) sont centralisées.
Pour finir, Hugo a apporté un éclairage essentiel sur les aspects de sécurité, rappelant nos engagements : hébergement européen, certification ISO 27001, cloisonnement des documents, conformité RGPD et accompagnement renforcé de la CNIL.
À ses côtés, deux avocats utilisateurs de Doctrine, Justine Orier et Alexandre Coratella, respectivement spécialisés en droit public et droit des sociétés, ont partagé leurs pratiques et leurs retours d’expérience.
Leurs témoignages ont mis en lumière des applications très concrètes chez les avocats et leurs clients : leur capacité à prendre position plus rapidement sur une affaire, à itérer plus efficacement avec leurs clients, à structurer plus efficacement un dossier, à proposer des conclusions plus claires au client, et bien d'autres.
Mais la discussion portait aussi sur l'impact pour les avocats eux-mêmes : réduire la charge mentale, s'acheter de la qualité de vie, former correctement les jeunes générations, apprendre à intégrer l'IA dans sa pratique.
Tout en rappelant évidemment les limites à avoir en tête : l’importance de conserver son esprit critique, de systématiquement vérifier les sources et d’intégrer l’IA au bon moment du processus.
Deux ateliers pratiques en petit comité
En fin d’après-midi, Anaïs Baumann, Responsable des relations avec les directions juridiques chez Doctrine, a animé un atelier consacré à ces dernières.
Les discussions ont porté sur la manière d’intégrer une IA spécialisée telle que Doctrine dans des organisations soumises à une forte charge documentaire, à des processus internes parfois longs et complexes et à des impératifs de maîtrise des risques.
Le lendemain, Elie Mauri, Responsable de comptes pour les cabinets d'avocats, a animé un atelier consacré à un thème central : comment réconcilier productivité et sécurité juridique à l’heure où les outils d’IA accélèrent certaines tâches qui nécessitaient autrefois plusieurs heures de travail.
Les échanges ont porté sur l’organisation des cabinets à l'ère de l'IA, l’impact sur les modèles de facturation, la relation client et les nouvelles méthodes de travail qu’impliquent ces évolutions.
Une édition 2025 qui confirme un changement de rythme
Au fil des échanges, une impression s’est imposée : l’IA juridique n’est plus une nouveauté que l’on observe à distance. Elle fait désormais partie du quotidien d’un nombre croissant de professionnels, qu’ils exercent en cabinet ou en entreprise.
Les visiteurs ne viennent plus chercher “ce que l’IA pourrait faire”. Ils sont arrivés à une étape plus lointaine qui est : comment l’intégrer au mieux pour qu'elle profite aux équipes, à la structure et in fine aux clients.
Le sujet ne porte plus seulement sur la productivité, mais sur la réorganisation du travail, la structuration des dossiers et la relation client. Autant de signaux d’un monde juridique qui se transforme à grande vitesse avec l'IA, mais qui reste attaché à la rigueur, à la sécurité et à l’expertise humaine.
L’IA juridique est un outil de travail qui peut présenter un avantage compétitif, à condition d’être maîtrisé et pensé pour le droit et pour les professionnels du droit.
Merci à toutes celles et ceux qui sont venus à notre rencontre, ont assisté à nos interventions ou ont partagé leurs retours.
Rendez-vous en 2026 !
