Dans cet article, nous explorons les limites du fonctionnement par défaut d'une direction juridique. Ressource temps limité, bases documentaires limitantes, recours trop systématique au conseil externe... Tout cela gêne la montée en compétence et freine votre réactivité.
Un circuit fermé
Dans la vie de tout projet de l'entreprise, votre direction juridique est amenée à émettre un avis, identifier un risque juridique, sécuriser une opération ou un contrat. Face à toute situation juridique, vous fonctionnez par défaut grâce à 3 ressources : votre équipe de juristes, vos outils, et votre conseil externe.
Vous vous heurtez pourtant à plusieurs limites.
1. La difficile montée en compétences de votre équipe
Vous pouvez compter sur l’intelligence collective de votre équipe de juristes mais ces derniers ont besoin d’actualiser et de monter en compétence sur de nombreux sujets, nouveaux ou annexes à votre coeur de métier.
Ils ont besoin d'être outillés pour gérer dans les temps la diversité et la complexité des sujets.
2. L'information silotée entre plusieurs bases documentaires
Mais les outils à leur disposition aujourd’hui ont peu évolué, alors même que les attentes autour du rôle de la direction juridique se renforcent.
Les bases documentaires que vous accumulez parfois dans l’espoir de vous garantir un niveau d’information suffisant, proposent de l’information :
- Figée : l’information d’hier n’est plus nécessairement celle d’aujourd’hui.
- Eclatée entre plusieurs sources : ce qui vous oblige à répéter vos recherches sur plusieurs bases, sans même avoir la certitude que l’info existe.
3. Le recours systématique à votre conseil
Aussi experts soient vos juristes, avec des outils plus adaptés et une ressource "temps" limité, le recours à un conseil externe est parfois inévitable. Dans beaucoup de cas, c'est d'ailleurs loin d'être une mauvaise chose.
Les raisons principales :
- Par obligation : vous n'avez pas le choix !
- Par habitude : c'est un quasi réflexe.
- Par manque de temps : il n'y a que 24h dans une journée
- Par manque d’expertise : trop de sujets à maîtriser.
- Par besoin de sécurité juridique : impossible de prendre le moindre risque.
Ce qui peut être problématique, c'est d'y faire appel systématiquement, sur des situations juridiques où vous auriez pu vous en affranchir. Sans toujours avoir le temps ou l'expertise pour aller challenger efficacement votre conseil.
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Bref, vous fonctionnez en circuit fermé sans garantie :
- D’être suffisamment proactif
- De pouvoir actualiser et surtout faire monter en compétences votre équipe
- D’être pleinement autonome sur vos sujets, sans dépendre de votre conseil
- Sans parler du coût qui pèse sur le budget de votre direction
💥 De fonction support au juriste stratège
Ce fonctionnement en triptyque a un impact direct sur la perception de votre rôle dans l'entreprise et votre intégration à la vie des projets.
- Parce que vous êtes plus réactif que proactif
- Parce que votre équipe n'a pas toujours le temps et les moyens de monter en compétences
Vous avez tendance à être perçu comme :
- Une fonction support,
- Un centre de coût,
- Un département bloquant dans le processus de prise de décision.
Mais ça n’a rien d’une fatalité. Nombreux sont vos pairs à constater un changement de paradigme déjà en cours.
Il existe d’autres issues. Ce circuit fermé peut se transformer en cercle vertueux si vous agissez au bon endroit, avec les bons outils.
Nul besoin de remettre en cause tout le fonctionnement de votre direction juridique.
C’est ce que l’intelligence juridique permet (entre autres) de faire.